Combien coûte et combien de temps dure une dératisation ?

Dératisation

Publié le 6 septembre 2025 par Romain BLANCHET

La dératisation désigne les interventions destinées à contrôler ou éliminer les rats et rongeurs nuisibles dans un bâtiment ou un terrain. C’est une intervention indispensable en cas d’infestation, afin de protéger la santé des occupants et prévenir des dégâts matériels importants. Les rats peuvent en effet contaminer les aliments, ronger les câbles électriques ou transmettre des maladies.

En France, les règlements sanitaires obligent les propriétaires et gestionnaires d’immeubles à maintenir leurs bâtiments sains et exempts de nuisibles. Voici les points clés à connaître sur la dératisation : sa durée, son coût, le déroulement d’une intervention, les méthodes pour traiter une maison ou un jardin, et les spécificités de la lutte anti-rats dans des grandes villes comme Paris.

La dératisation à Paris et dans les grandes villes

En milieu urbain dense, la problématique des rats prend une ampleur particulière. Les grandes villes comme Paris, Marseille ou Lyon offrent aux rongeurs un habitat favorable : égouts et sous-sols pour s’abriter, abondance de nourriture via les déchets, et de nombreux recoins pour se cacher.

Rats

À Paris en particulier, la population de rats est significative – certaines estimations évoquent jusqu’à trois rats par habitant dans la capitale. Cette prolifération est accentuée par le changement climatique (hivers plus doux favorisant la survie des portées) et par les comportements humains (poubelles débordantes, restes alimentaires jetés sur la voie publique).

Face à cette situation, les municipalités ont mis en place des plans de dératisation réguliers. La ville de Paris, par exemple, organise chaque année des campagnes intensives. Un arrêté du Préfet de Police a imposé au printemps 2019 une opération généralisée : tous les propriétaires et syndics d’immeubles devaient intensifier les mesures de dératisation sur une période donnée, sous peine de sanctions.

Concrètement, cela signifie que chaque immeuble d’habitation ou bâtiment public a l’obligation de traiter ses caves, cours et abords pour éliminer les rats, en complément des actions menées par la mairie dans les égouts et les espaces publics. Les services municipaux ont également installé des poubelles spéciales anti-intrusion de rongeurs (munies de couvercles renforcés) afin de réduire l’accès des nuisibles aux ordures.

Dans les grandes villes, la réglementation sanitaire oblige les propriétaires, bailleurs et gestionnaires d’immeubles à assurer la salubrité de leurs bâtiments. Cela comprend la lutte contre les rongeurs. Par exemple, pour la dératisation à Paris, le Règlement Sanitaire Départemental prévoit que chacun doit prendre les mesures nécessaires pour empêcher l’introduction et la prolifération des rats ou souris dans les immeubles.

Les syndics de copropriété organisent souvent des interventions préventives annuelles ou semestrielles afin de respecter ces obligations. Pour les commerces alimentaires et les restaurants, des normes d’hygiène strictes imposent également des actions régulières de dératisation et de désinfection, sous peine de fermeture administrative en cas de manquement grave.

Il convient de souligner que le coût d’une dératisation en zone urbaine dense peut être plus élevé, ce qui reflète la fois le niveau d’infestation potentiellement important et les conditions d’intervention (accès difficile, parking, etc.). Néanmoins, les grandes villes disposent d’un large réseau de professionnels de la 3D (Dératisation, Désinsectisation, Désinfection).

En faisant appel à une entreprise agréée, les habitants s’assurent du respect des règles de sécurité (produits homologués, discrétion de l’intervention dans un immeuble, traitement des cadavres de rats pour éviter les nuisances olfactives). Les gestionnaires d’immeubles, quant à eux, intègrent la dératisation dans la maintenance courante : un bâtiment bien entretenu, avec des locaux poubelles propres et des ouvertures protégées, aura moins de problèmes de rongeurs.


Combien de temps dure une dératisation ?

La durée nécessaire pour éliminer complètement des rongeurs dépend de plusieurs facteurs, notamment la gravité de l’infestation, l’espèce concernée (rats ou souris) et les contraintes du lieu à traiter. Dans le cas d’une présence limitée de rats, quelques jours peuvent suffire pour obtenir des résultats. En revanche, si une colonie importante s’est développée, le traitement peut s’étaler sur plusieurs semaines avec un suivi régulier.

En général, une dératisation menée par des professionnels s’inscrit sur une période allant de quelques jours à quelques semaines. Il ne s’agit pas seulement de tuer les individus visibles rapidement, mais bien d’éradiquer l’ensemble de la colonie.

Les rats étant des animaux méfiants, ils peuvent mettre plusieurs jours avant de consommer des appâts empoisonnés. De plus, il faut parfois renouveler les appâts ou pièges et s’assurer que tous les nuisibles, y compris les nouveau-nés, ont été éliminés.

Après la phase d’attaque initiale, des visites de contrôle sont généralement prévues. Le dératiseur inspecte alors les pièges et postes d’appâtage, renouvelle les appâts si nécessaire et vérifie l’absence de nouvelles traces d’activité (excréments, dégâts récents, bruits).

Il est essentiel de poursuivre la surveillance pendant un certain temps même après la disparition apparente des rats. Cette vigilance post-traitement, couplée à des mesures préventives (boucher les trous, maintenir l’hygiène), permet d’éviter qu’une nouvelle infestation ne se produise peu de temps après.

Combien coûte une dératisation ?

Le coût d’une dératisation peut varier considérablement en fonction de la situation. Plusieurs critères influencent le tarif :

  • Le niveau d’infestation : Une intervention pour quelques rats isolés sera moins onéreuse qu’un traitement nécessitant l’élimination d’une colonie entière sur plusieurs étages. Plus il y a de rongeurs, plus il faudra de produits, de pièges et éventuellement de passages du technicien, ce qui augmente le prix.
  • La surface et le type de lieu : Traiter un petit appartement ou une cave ne représente pas le même travail que dératiser une grande maison, un immeuble entier ou un entrepôt. La superficie à couvrir et la configuration (cave, grenier, jardin attenant…) jouent sur le nombre de postes d’appâtage à installer et donc sur le coût.
  • La méthode utilisée : Différentes techniques existent (pièges mécaniques, appâts raticides, traitement chimique, dispositifs à ultrasons, etc.). Chaque méthode a un coût propre. Par exemple, l’usage intensif de raticides professionnels ou de dispositifs électroniques spécialisés peut faire monter la facture plus qu’une pose de quelques pièges classiques.
  • Le nombre de visites : Souvent, une seule visite suffit pour un petit foyer infesté, avec éventuellement une visite de contrôle incluse. En revanche, pour un lieu très touché ou sensible (restaurant, immeuble), plusieurs passages seront programmés. Certains particuliers ou entreprises choisissent de souscrire un contrat annuel incluant des interventions préventives régulières, ce qui répartit le coût sur l’année.
  • La localisation géographique : Les tarifs pratiqués à Paris ou en Île-de-France sont en moyenne plus élevés que dans les autres régions, en raison des coûts de déplacement et de main-d’œuvre. Même au sein d’une même région, le prix peut varier d’une zone urbaine à une zone rurale.

À titre indicatif, pour un particulier, le prix d’une dératisation standard se situe généralement entre 100 € et 300 € par intervention. Des infestations très importantes peuvent coûter plus cher, tandis que des interventions minimes peuvent rester en dessous de 100 €. Le tableau ci-dessous donne quelques exemples de tarifs selon le contexte :

Type d’intervention Coût approximatif en province Coût approximatif à Paris
Intervention unique en appartement (quelques rats) 90 € – 160 € 140 € – 180 €
Intervention unique en maison (≈100 m², infestation modérée) 100 € – 150 € 200 € – 300 €
Contrat annuel (préventif 2–3 passages) 250 € – 500 € 350 € – 650 €

Il faut noter que ces fourchettes sont indicatives. Chaque société de dératisation établit un devis en fonction du diagnostic sur place. Par ailleurs, pour les locaux professionnels ou les immeubles d’habitation collectifs, le tarif peut être forfaitaire et faire l’objet d’une négociation ou d’un contrat.

Dans le cadre d’une copropriété, par exemple, les frais de dératisation des parties communes sont généralement répartis entre copropriétaires via les charges, sauf si l’infestation est due à la négligence d’un occupant particulier.


Comment se passe une dératisation ?

Une dératisation professionnelle se déroule suivant un protocole bien établi. Faire appel à un dératiseur agréé assure que les bonnes étapes seront respectées et que les produits utilisés seront adaptés et sans danger pour les habitants (lorsqu’ils sont utilisés correctement). Les grandes étapes d’une intervention sont les suivantes :

  1. Diagnostic initial : Le spécialiste commence par inspecter les lieux en détail. Il recherche des indices de présence (traces, excréments, dégâts, odeurs) afin d’identifier l’espèce (rat noir, rat brun, souris…) et d’évaluer l’ampleur de l’infestation. Il repère également les points d’entrée des rongeurs (trous dans les murs, conduits mal obturés, interstices sous les portes, etc.) et les zones de passage ou de nidification.
  2. Plan d’action : Suite au diagnostic, le dératiseur définit la stratégie de lutte. Selon les cas, il pourra proposer la pose de pièges mécaniques (tapettes, cages de capture), la disposition d’appâts empoisonnés dans des boîtes d’appâtage sécurisées, ou un traitement chimique ciblé. Le choix dépend de la situation : par exemple, dans un lieu fréquenté par des enfants ou des animaux domestiques, on privilégie des méthodes sécurisées (pièges inaccessibles ou appâts placés dans des boîtiers verrouillés).
  3. Mise en œuvre du traitement : Le professionnel installe les dispositifs de dératisation choisis aux endroits stratégiques : le long des murs, près des trous d’entrée, dans les zones obscures où les rats circulent. S’il utilise des raticides anticoagulants, ceux-ci sont placés à l’intérieur de boîtes en plastique dur ou en métal, fermées à clé, de façon à éviter tout contact par des non-cibles (enfants, animaux domestiques, faune non nuisible). Des pièges peuvent également être disposés dans les combles, sous-sols, derrière les électroménagers, ou tout endroit propice. Le dératiseur explique généralement aux occupants les consignes de sécurité et, par exemple, de ne pas déplacer les boîtes.
  4. Suivi et contrôles : Après la mise en place initiale, une ou plusieurs visites de suivi sont programmées sur un intervalle de quelques jours à quelques semaines. Lors de ces contrôles, le technicien vérifie la consommation des appâts (ce qui indique une activité des rongeurs), retire les éventuels rongeurs piégés ou morts, et remplace ou réapprovisionne le matériel si besoin. C’est durant cette phase que l’on peut mesurer l’efficacité du traitement : généralement, on observe d’abord un fort taux de consommation des appâts, puis une baisse progressive signifiant que la population de rats diminue.
  5. Prévention et conseils : Une fois l’infestation résorbée, le dératiseur fournit un bilan et des recommandations pour éviter le retour des nuisibles. Cela inclut souvent de réaliser des petits travaux d’entretien : boucher les trous et fissures identifiés (avec du métal, du ciment ou des grillages fins), améliorer le stockage des déchets (containers fermés hermétiquement), éliminer les sources de nourriture accessible (restes alimentaires, nourriture pour animaux laissée dehors) et maintenir une bonne hygiène générale. Il peut être conseillé de planifier des contrôles préventifs périodiques, notamment dans les zones à risque.

Ce processus complet garantit une dératisation efficace et durable. Il est important de noter que certaines méthodes grand public existent (appareils à ultrasons, répulsifs naturels comme la menthe, etc.), mais ces solutions ont une efficacité limitée pour une infestation avérée.

Les ultrasons, par exemple, perturbent temporairement les rongeurs mais ces derniers s’y habituent vite et reviennent dès que l’appareil est éteint. Seule une intervention structurée et professionnelle permet d’éliminer l’ensemble des rats ou souris présents et de traiter les causes de l’infestation.


Comment dératiser une maison ?

Dératiser une maison individuelle requiert une approche méthodique et une grande vigilance. La présence de rats dans un domicile peut vite tourner à l’infestation si rien n’est fait, car ces rongeurs se reproduisent rapidement et trouvent de nombreuses cachettes dans les habitations (murs creux, combles, sous les planchers). Voici comment procéder pour assainir une maison :

1. Inspection et préparation : Il convient d’abord d’identifier les signes d’infestation et les points d’entrée. Un propriétaire attentif pourra repérer des bruits de grattements la nuit, des crottes (de forme allongée de quelques millimètres, souvent retrouvées dans les placards, sous l’évier ou au grenier), des emballages alimentaires grignotés ou des câbles rongés. Une fois les zones de passage identifiées, il faut dégager l’accès à ces endroits pour pouvoir y intervenir (par exemple, déplacer un réfrigérateur si des traces sont derrière).

2. Obstruction des accès : Avant même de poser des pièges, il est crucial de bloquer autant que possible les ouvertures par lesquelles les rats entrent et circulent. Cela signifie boucher les trous dans les murs, colmater les interstices autour des tuyaux ou des conduits d’aération, installer des bas de porte en métal si nécessaire. Les matériaux comme la laine d’acier, les grilles très fines ou le mastic spécifique anti-rongeurs sont efficaces car les rats ne peuvent pas les ronger facilement. Cette étape de « proofing » (mise à l’épreuve du bâtiment contre les nuisibles) est déterminante pour empêcher de nouveaux rongeurs de revenir une fois l’extermination effectuée.

3. Traitement curatif : Différentes options s’offrent pour éliminer les rats présents. Pour une maison, on peut utiliser des pièges mécaniques classiques (tapettes à ressort) placés le long des murs dans les zones d’activité. Veiller à les appâter avec de la nourriture attractive (beurre de cacahuète, lard, fruits secs) et à les vérifier quotidiennement. Les pièges à glu sont également utilisés, mais leur emploi doit être prudent (il faut disposer ces plaques collantes dans des endroits non accessibles aux enfants ou animaux domestiques, et vérifier fréquemment pour éviter toute souffrance prolongée de l’animal piégé). L’usage de sachets de raticide du commerce est possible à l’intérieur d’une maison, mais toujours avec parcimonie et précaution : il est recommandé de les déposer dans des boîtes d’appât fermées ou des coins inaccessibles, car le poison peut être dangereux pour les humains et animaux de compagnie s’il est ingéré accidentellement. Il est souvent préférable de confier l’utilisation de raticides chimiques à un professionnel qui saura doser et placer le produit de manière sécurisée.

4. Surveillance et entretien : Après la mise en place des pièges ou appâts, on laisse agir quelques jours. Il est important de contrôler régulièrement l’état des pièges (retirer les rats capturés, remplacer les appâts consommés ou souillés). Si aucune prise n’est effectuée mais que les signes de présence continuent, il faut reconsidérer la stratégie (emplacement des pièges, type d’appât, etc.). Une fois qu’aucun bruit ni trace ne se manifestent pendant au moins une à deux semaines, on peut considérer l’infestation comme résorbée. Néanmoins, la vigilance doit rester de mise : conserver de bonnes pratiques d’hygiène (ne pas laisser traîner de nourriture, stocker les aliments dans des contenants hermétiques, sortir régulièrement les ordures dans des sacs fermés) et maintenir les accès bouchés. Une maison individuelle peut également bénéficier de mesures préventives simples, comme l’installation de grilles anti-rongeurs sur les bouches d’aération et le fait de ne pas laisser de sources d’eau stagnante (gamelles, fuites) à disposition des nuisibles.

En suivant ces étapes, la plupart des problèmes de rats dans une maison peuvent être réglés. Si malgré tout les rongeurs prolifèrent ou si l’étendue de l’infestation dépasse ce qu’un particulier peut gérer seul, il ne faut pas hésiter à contacter une entreprise de dératisation.

Un professionnel disposera de moyens plus puissants (par exemple des formulations de raticide professionnelles, des pièges spéciaux) et d’une expertise pour localiser tous les foyers (nids) qu’il est parfois difficile de déceler dans une maison.

Comment dératiser un jardin ?

La dératisation en extérieur, notamment dans un jardin, présente des défis particuliers. Les rats apprécient les jardins car ils y trouvent souvent abri et nourriture : compost, déchets verts, légumes du potager, graines pour oiseaux ou nourriture pour animaux domestiques, points d’eau, etc. De plus, en milieu ouvert, il faut veiller à ne pas impacter d’autres espèces non nuisibles. Pour assainir un jardin envahi par les rongeurs, on préconise les mesures suivantes :

Entretien et prévention du terrain : Un jardin bien entretenu sera moins attractif pour les rats. Il est recommandé de tondre régulièrement les pelouses et de ne pas laisser la végétation devenir trop dense près de la maison (tas de bois, broussailles épaisses ou hautes herbes fournissent des refuges appréciés des rongeurs). Les déchets de jardin (feuilles mortes, restes de tonte) doivent être ramassés plutôt que laissés en amas. Si vous avez un composteur, il doit être muni d’un couvercle et idéalement posé sur une dalle en béton ou un grillage fin, empêchant les rats d’y creuser des galeries depuis le sol.

Gestion des sources de nourriture et d’eau : Tout ce qui peut nourrir les rats dans le jardin doit être contrôlé. Par exemple, éviter de laisser des graines d’oiseaux au sol (suspendre les mangeoires et nettoyer les résidus chaque soir), récolter les fruits tombés des arbres fruitiers, conserver la nourriture des animaux domestiques à l’intérieur (ou retirer les gamelles extérieures la nuit). Assurez-vous que les poubelles extérieures soient dotées de couvercles hermétiques et en bon état. Ne laissez pas de sacs poubelles dehors à même le sol, même temporairement, car cela attire immédiatement les nuisibles. En éliminant ces accès faciles à la nourriture, on force les rats à consommer les appâts disposés lors de la dératisation plutôt que de se nourrir ailleurs.

Choix des méthodes de dératisation en extérieur : Dans un jardin, l’emploi de produits raticides doit se faire avec prudence pour ne pas empoisonner d’autres animaux (hérissons, oiseaux, chats du voisinage…). Il est conseillé d’utiliser des boîtes d’appâtage sécurisées, fixées près des terriers de rats ou le long des clôtures, où les rats ont l’habitude de circuler. Ces boîtes spéciales protègent le poison de la pluie et empêchent un animal non ciblé d’y accéder. Il existe aussi des pièges mécaniques d’extérieur, par exemple des pièges à ressort protégés à l’intérieur de tunnels en plastique, ou des cages permettant de capturer les rats vivants. Ces dispositifs peuvent être déployés dans le jardin aux endroits stratégiques (proche d’un trou de rat, derrière un cabanon, le long d’un mur). Pour inciter les rats à entrer dans les pièges, on peut utiliser des appâts alimentaires très odorants. Il est par ailleurs possible d’exploiter les comportements naturels : inonder un terrier avec de l’eau peut faire sortir les rats de leur galerie, moment où ils peuvent être capturés ou éliminés, mais cette méthode seule n’éradique pas forcément toute la colonie.

Faire appel à des spécialistes si besoin : Si les mesures préventives et les pièges basiques ne suffisent pas, il est recommandé de contacter des experts en dératisation de jardins ou d’espaces verts. Eux seuls peuvent utiliser certains traitements professionnels en plein air tout en respectant la réglementation (par exemple, ils savent quels rodenticides homologués peuvent être utilisés près des cultures ou quelles mesures antiparasitaires sont écologiquement acceptables). De plus, les techniciens vérifieront que l’équilibre de la faune utile n’est pas menacé : l’objectif est d’éliminer les rats sans nuire aux autres animaux du jardin. Notons qu’encourager les prédateurs naturels peut aider à long terme : la présence de chats, ou même de rapaces nocturnes (chouettes) dans la zone, peut contribuer à réguler la population de rongeurs. Cependant, cela reste un complément et ne remplace pas une dératisation ciblée quand le foyer de rats est établi.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous devez remplir ce champ
Vous devez remplir ce champ
Veuillez saisir une adresse e-mail valide.
Vous devez accepter les conditions pour continuer